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JOURNAL DE PROCES CONTRE DJEMILA BENHABIB A MONTREAL

Michèle Vianés présidente de Regards de Femmes et M° Linda Weil-Curiel, Secrétaire Générale de La LDIF, sont à Montréal aux côtés de Djemila Benhabib lors du procès qui lui est fait par “Les écoles Musulmanes de Montréal” qui la poursuivent pour avoir critiqué leurs pratiques (voilement des petites filles et contenu des programmes non conformes au programmes officiels de l’éducation nationale).
 
SMS envoyé par Linda Weil Curiel le 27 septembre au soir :
Incident au procès de Djemila, quand M°Grey (avocat adverse) a menacé la Presse si elle faisait état du contenu du Facebook de sa témoin bâchée Asmaa Lahnek: Le GIA aurait du te liquider avant que tu mettes les pieds ici”. La juge Helle arbitre très objectivement les débats qui sont ici menés par les avocats. M° Marc André Nadon a fait un excellent travail de démolition des témoins de l’école. Demain Djemila est appelée à témoigner”.
 
Plus d’informations :

Voici le journal du procès
J1 Journal de Montréal
Diffamation : le procès de Djemila Benhabib débute
Michael Nguyen
Lundi, 26 septembre 2016 13:18 MISE à JOUR Lundi, 26 septembre 2016 13:18

Le procès de l’auteure Djemila Benhabib, qui est poursuivie en diffamation par une école musulmane, s’est ouvert ce lundi avec le témoignage de l’animateur-vedette Benoît Dutrizac.
«J’ai de la misère qu’on instruise les enfants de façon dirigée, c’est un débat fondamental dans notre société», a témoigné le célèbre animateur du 98,5FM.
M. Dutrizac était à la barre des témoins afin d’expliquer le contexte d’une entrevue avec Djemila Benhabib en février 2012, qui a finalement valu à cette dernière une poursuite civile de 95 000 $.
À cette époque, le thème des écoles religieuses à Montréal faisait beaucoup parler, a expliqué M. Dutrizac. Il a donc décidé d’y consacrer un segment de son émission et aussi pour aborder la question du financement de ces écoles.
Il a reçu en ondes Mme Benhabib, auteure du livre Ma vie à contre-Coran et ancienne candidate du Parti québécois.Il n’y a pas une grande différence à mon avis entre l’endoctrinement qu’on fait dans ces écoles à Montréal ou les écoles que ce soit au Pakistan ou en Afghanistan», a entre autres dit Mme Benhabib, selon la requête déposée par l’École musulmane de Montréal.
Cette école, qui est reconnue par le ministère de l’Éducation, accuse Mme Benhabib d’avoir terni sa réputation «tant auprès de la population de Montréal que dans la communauté musulmane».
Notons que M. Dutrizac avait également reçu une mise en demeure, mais il n’a pas été poursuivi, a-t-il témoigné.

Défense
Mme Benhabib, de son côté, compte bien se défendre d’avoir commis toute diffamation. «Les propos (qu’elle a tenu) ne sont pas fautifs, la liberté d’expression est assez large pour permettre de tenir une opinion et une critique de la religion», a expliqué Me Marc-André Nadon, hors de la salle d’audience.
Mme Benhabib devrait d’ailleurs témoigner dans le courant de la semaine.
Un représentant de l’École devrait quant à lui témoigner cet après-midi.
Le procès, qui se déroule devant la juge Carole Hallée au palais de justice de Montréal, est prévu pour une durée de cinq jours.

J2 compte rendu de Michèle Vianès qui est aux côtés de Djemila
Lors du deuxième jour du procès intenté à Djemila Benhabib, consacré aux témoignages de l'accusation, 2 faits importants. L'avocat de Djemila lors du contre-interrogatoire d'une ancienne élève de l'école lui a présenté des captures d'écran de pages Facebook à son nom. Elle a déclaré que ce n'était pas son compte Facebook et qu'elle aurait été hackée, même quand il lui a présenté le message publié sur la page "je soutiens Djemila" depuis un compte Facebook à son nom, avec sa photo,.voici message : "Le GIA aurait dû te liquider avant de mettre les pieds ici connasse"

Lorsque les journalistes présents ont demandé copie du document, l'avocat de l'école a refusé que leur soit remis ce document public puisqu'il ne figure pas dans les pièces du procès et les a menacés de poursuites s'ils en rendaient compte. Une discussion très vive s'en est suivie entre cet avocat et les journalistes. J'attends leurs réactions dans la presse demain.

Autre point important, l'accusation voulait faire témoigner l'auteur d'un essai sur des écoles religieuses de Montréal mais en avait averti très récemment la défense. L'avocat de Djemila à demandé que ce témoignage soit rejeté. Ses arguments juridiques ont été reçus par la juge qui a donc refusé ce témoignage supplémentaire et sans lien direct avec l'affaire.
Donc demain la journée sera consacrée au témoignage de Djemila et à son contre interrogatoire. 

Je ne manquerai pas de vous informer de ses déclarations 
Michèle Vianès

LDIF, La Ligue du Droit International des Femmes
6 place Saint Germain des Près 75005 PARIS France