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La LDIF approuve la réaction de RDF !

21 mars 2021. Chères amies, chers amis,

Samedi 20 mars, dans l’émission regards de femmes de Sud radio, j’ai consacré mon coup de colère au vote d’un amendement dans le PJL « Démocratiser le sport en France » qui semble anodin : substituer aux mots « le genre » les mots « identité de genre », dans l’article 100-1 du code du sport.

Ecouter l'émission ici.

L’article 100-1 du code du sport affirme les droits de tous les individus à un égal accès au sport, sans discrimination, ce qui est légitime.

Dans l’énumération ,la première des discriminations concerne le sexe, puis le « genre », l’orientation sexuelle, l’âge, le handicap, ...

Dans l’exposé sommaire, les parlementaires signataires constatent que « les discriminations à l’égard des femmes sont appréhendées juridiquement par la notion de sexe ». En effet.

L’amendement « vise à offrir les mêmes garanties de protection aux personnes transgenres dans l’accès à la pratique sportive que celles déjà offertes aux femmes. »

Comment ne pas s’inquiéter en sachant que, depuis 2007, les activistes des principes de Jogjakarta déclinent une stratégie internationale afin de remplacer la notion de sexe biologique par la notion de « genre autodéterminé ».

Les femmes paient un lourd tribut dans les pays anglo-saxons, USA, Canada, Royaume Uni, notamment les lesbiennes et quand elles s’insurgent, elles sont immédiatement taxées d’homophobie.

Sans avoir besoin de modifier leurs attributs biologiques masculins, des hommes s’affirmant de "genre féminin" choisissent de s'inscrire dans les compétitions féminines, que pensez-vous qu’il arrive ? Il n’y a plus d’égalité des chances. Ils gagnent toutes les épreuves et excluent les femmes des voies du succès.

Aux Etats-Unis, Joe Biden a signé, dès le 1er jour de son investiture, un décret autorisant les personnes à s’inscrire dans les compétitions du sexe de leur choix.

Pour exercer notre vigilance, il est indispensable de connaitre « les principes de Jogjakarta », charte rédigée en 2007 pour que soient reconnus les droits des personnes homosexuelles. Ce qui est tout à fait légitime.

Mais une stratégie insidieuse a été mise en place. Dans un premier temps, l’introduction du mot « gender », prétendument neutre, pour inclure les personnes homosexuelles dans les conventions et textes internationaux et nationaux. Puis dans une seconde étape, ce terme est utilisé pour remplacer le mot « sexe » ou les mots « femmes et hommes » : égalité de « genre » plutôt qu’égalité entre femmes et hommes. Ainsi les discriminations, et violences, contre les femmes ne sont plus nommées.

Pour approfondir notre réflexion commune et construire notre réaction, je vous rappelle le café regards de femmes du jeudi 1er avril "Les principes de Jogjakarta Menace internationale pour les femmes ? Le lien d'inscription est dans l'annonce ci-dessous.

Cordialement

Michèle Vianès
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CAFÉ REGARDS DE FEMMES
Par visio conférence
Inscription ici

- Les principes de Jogjakarta
- Menace internationale pour les femmes ?
Jeudi 1er avril 20h-22h


Grands témoins :
Brigitte POLONOVSKI, Présidente du Centre Européen du Conseil International des Femmes ;
Anna ZOBNINA, Coordinatrice des stratégies du Réseau Européen des femmes migrantes

Qu’est-ce que les principes de Jogjakarta ? Comment une charte qui, à l’origine concernait les droits des gays et des lesbiennes, a-t-elle été utilisée pour menacer la notion même des droits des femmes avec les concepts d’identité de « genre », de discrimination de "genre" ou d’autodéclaration de « genre » qui ne font aucune différence entre la construction sociale et le sexe biologique ? Quelle est la stratégie utilisée ? Quelle est leur influence sur le droit international et national ? Comment nuisent-ils aux femmes ? Pourquoi la vigilance est-elle indispensable ?

Nos deux grands témoins apporteront leur éclairage sur ces courants idéologiques, leur origine, la vigilance nécessaire et les moyens pour les combattre.

La traduction instantanée sera possible pendant la réunion Zoom. Yagmur Uygarkizi s’en chargera quand Anna Zobnina en aura besoin

Inscription obligatoire :
Inscription ici

Après votre inscription, vous recevrez un e-mail de confirmation contenant les instructions pour rejoindre la réunion.

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6 place Saint Germain des Près 75005 PARIS France